Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal dont font face de nombreuses femmes. Cette maladie se manifeste par la présence de kystes dans les ovaires et les irrégularités menstruelles. Elle est aussi associée au déséquilibre glycémique et aux troubles métaboliques. Les conséquences sont inquiétantes, car elle crée l’infertilité chez la femme. Les nombreuses recherches réalisées n’ont encore abouti à une solution efficace pour endiguer totalement ce mal. Toutefois, il existe des traitements pour atténuer les symptômes. Le contrôle de l’alimentation en est un. Si vous souffrez des ovaires polykystiques, voici les aliments à ne pas manger.
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement hormonal qui se produit au niveau de cerveau ou des ovaires. Ce dérèglement des hormones entraîne à moyen terme la perturbation des cycles menstruels et à long terme l’absence totale des menstrues, aussi appelée aménorrhée.
Cette maladie endocrinienne provoque la surproduction de la testostérone. Ce taux élevé d’androgènes déclenche l’apparition de certains symptômes qui peuvent être difficiles à guérir pour celles qui en souffrent. Comme exemple, on peut évoquer l’acné, la perte des cheveux ou encore l’hirsutisme. Développement excessif des poils dans des zones du corps où l’on s’y attendait le moins telles que le torse ou le menton.
Le syndrome des ovaires polykystiques est documenté comme l’une des principales causes de l’infertilité chez la femme. En moyenne, une femme sur dix souffre de cette maladie.
Quels aliments éviter en cas d’ovaires polykystiques ?
Bien qu’aucune solution n’est encore trouvée pour le traitement et l’élimination de ce mal, certains gestes sont recommandés pour amoindrir les symptômes. L‘alimentation est un point essentiel à ne pas négliger. Voici les aliments dont vous devez modérer la consommation si vous êtes atteinte de ce syndrome.
Une alimentation riche en acides gras saturés
Dans l’organisme, les acides gras saturés favorisent une sécrétion excessive de cholestérol, ce qui augmente le risque des maladies cardiovasculaires. Ce composé intervient aussi dans l’inflammation et dans la résistance à l’insuline chez la femme atteinte. L’idéal est donc de réduire considérablement la consommation des aliments riches en gars saturés comme :
- Viandes grasses ;
- Charcuteries ;
- Produits laitiers tels que le beurre ou la crème fraîche ;
- Les aliments frits dans l’huile ;
- Fromages à pâte molle ;
- Huile de coco et huile de palme.
Les aliments à taux de sucre élevé
Un taux de glycémie élevé dans le sang est l’une des causes qui entraînent l’apparition des symptômes du SOPK. Pour ne pas dépasser le seuil recommandé, évitez autant que vous le pouvez les aliments du type :
- Viennoiseries et pâtisseries,
- Confiseries ;
- Chocolat ;
- Sodas ;
- Jus de fruits à base de jus concentré ;
- Fruits et légumes : datte, châtaigne, navet cuit, papaye ;
- Riz blanc et riz gluant ;
- Biscottes produites à base de la farine raffinée, etc.
Lors de vos achats sur de grandes surfaces, ayez toujours le réflexe de vérifier le taux de sucre mentionné sur les étiquettes des produits pour éviter les mauvaises surprises.
Les produits transformés à éviter
Lorsque vous êtes atteinte du SOPK, vous devez esquiver autant que possible les plats préparés ou surgelés. Ceux-ci contiennent du sucre ajouté. Il est préférable donc de cuisiner vos plats à la maison avec des ingrédients crus. Ainsi, vous pouvez mieux réguler vos apports nutritifs quotidiens.
Quels aliments privilégier en cas d’ovaires polykystiques ?
En cas de syndrome des ovaires polykystiques, il est essentiel de privilégier une alimentation équilibrée. Optez pour les aliments pouvant vous aider à réguler vos hormones et à soutenir votre santé reproductive. Dans ce registre, voici les aliments qu’il vous faut.
Les aliments riches en fibres
Les fibres alimentaires sont un véritable allié du sujet atteint du SOPK. Il est conseillé d’en consommer au moins 40 g par jour. En dehors de leur intervention dans la régulation du taux glycémique, ils diminuent le niveau de cholestérol dans l’organisme. Ce composé se retrouve dans les aliments tels que :
- Les légumes ;
- Les fruits ;
- Les céréales complètes.
Les aliments dont l’apport en protéines est suffisant
La consommation des aliments protéinés est vivement recommandée en raison de leur indice glycémique faible. Privilégiez des aliments riches en protéines d’origine végétale tels que :
- Les légumineuses (les pois chiches ou les lentilles) ;
- Les graines de chanvre ou graine de courge ;
- Le tofu ;
- Le soja.
Sur la liste des protéines d’origine animale, vous pouvez opter pour les viandes maigres, du poisson et des crustacés.